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  • « Ici, c’est moi qui commande et vous qui exécutez ! Je suis le tout-puissant et je sais ce qu’il faut faire ! J’ai toujours fait comme ça ! « 
  • « Dans cette organisation, on attend tout du manager, attendez pas de nous qu’on s’implique dans un projet ou même de nous demander notre avis….en tout cas, c’est clairement pas comme ça qu’on fait ici« 
  • « Chez nous, mon gars, tu es mal tombé avec tes méthodes de jeunes. On travaille chacun dans notre coin à faire le concours du plus beau powerpoint à montrer à la Direction, peaufinant, repeaufinant nos slides derrière nos écrans, tard le soir… et après, on fait défiler nos slides à l’équipe projet dans des salles de réunion sans fenêtre. Simple non ? » Alors, ton truc de collaboratif, sache que c’est pas comme ça qu’on fait ici… »

Voici quelques exemples de cas où la terrible phrase tombe, tel un couperet sur nos propositions…Mais si nous voulons changer, ne faut-il pas remettre en cause, brusquer le « comment » changer ? Quelles sont les bonnes pratiques pour surpasser cette réaction ?

En préparant cet atelier avec un tel titre, tiré du dernier ouvrage de J. Kotter, Davy et moi étions sûr que le virus du « C’est pas comme ça qu’on fait ici » était plus que ça…une véritable épidémie !

Car oui, les ChangeStormers présents ce 5 octobre y ont bien été confrontés au moins une fois au cours de leur vie professionnelle. Que ce soit en tant que nouvel entrant à un poste ou consultant. Sans dévoiler précisément le contexte utilisé pour préserver la surprise pour des prochaines sessions d’ateliers, sachez néanmoins qu’il fût source de digressions rock’n roll avec un soupçon de disco…

Mais Docteur, pour revenir à cette phrase tragique : quels en sont les causes ? multiples ! et notamment :

  • La traditionnelle balance entre perte de ce que l’on a et espérance d’un gain sur lequel on manque de visibilité,
  • Une « tradition » que l’interlocuteur met un point d’honneur à suivre dans une stratégie de préservation,
  • Un ajustement imparfait entre les deux interlocuteurs …
  • … et surtout l’habitude justement de faire « comme ça » : le grand enjeu sera donc de changer cela !

Et les symptômes ? Globalement, un empêcheur d’innover dans les démarches projets, une inertie sur vos projets de changements. Grave donc.

Alors, comment contrer cette maladie ? Nous préconisons un traitement en deux temps :

  • A chaud : apporter immédiatement la réponse à son interlocuteur, à adapter en fonction de son profil, de ce qui l’anime en profondeur, et du contexte, par exemple en mettant en pratique l’effet miroir (« Et on fait comment ici ? »), l’effet vitrine (« Vous êtes déjà dépassé par la concurrence et ce sera pire ensuite ») et en sachant parfois ménager sa vision, le laisser développer, comprendre sa démarche.
  • A froid : préparer un rapport d’étonnement, proposer une mise en pratique progressive de votre démarche, vérifier ses effets, s’appuyer sur des alliés, ajuster, procéder par itération.

Dans ce laboratoire que sont ces ateliers, au-delà des réflexions et des réponses opérationnelles sur la manière de réagir à ce « C’est pas comme ça qu’on fait ici » qui pourrait sonner le glas de pas mal de changements, c’est aussi le plaisir de nous rencontrer, de nous retrouver, de partager les bonnes pratiques jusqu’à tard dans la nuit !

Et vous, quels sont vos bonnes pratiques face à ce fameux « C’est pas comme ça qu’on fait ici ? »

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