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La façon dont nous réagissons à un changement dépend en partie du changement en lui même, de son contexte et de notre personnalité :

– S’agit-il d’un changement imposé?
– Nous paraît-il attractif?
– Dans quelle mesure va-t-il modifier nos habitudes, nos comportements, notre culture?
– Dans quelle mesure sommes-nous habitué(e)s à devoir changer?
– Sommes-nous favorables à la prise de risque?

Si ces éléments jouent un rôle important, ils ne font cependant qu’influer en partie sur notre façon de réagir au changement. Nous avons essayé de classer les différentes facettes de nos personnalités en réaction au changement :

Choc

A l’annonce ou à la découverte du changement, on éprouve un choc, une incompréhension. Dans les organisations, le choc peut se matérialiser par un silence, une absence de réaction des employés à ce qui leur est annoncé.

Déni

Le phénomène de rejet se poursuit et s’exprime désormais par un refus, conscient ou inconscient, de croire à la réalité du changement annoncé.

Colère

La prise de conscience que le changement aura bien lieu, qu’il est inévitable, provoque un sentiment de colère: envers les autres que l’on considère responsables du changement ou envers soi pour ne pas avoir su anticiper ce changement

Négociation

Alors que le changement se précise, cette phase est une tentative désespérée de sauver la face, d’éviter l’inévitable. On essaie de négocier des contre-parties, plus ou moins réalistes. Cette phase n’est pas comparable à une phase constructive de concertation.

Dépression

Après avoir tout tenté, en vain, pour s’opposer au changement, la dépression s’installe jusqu’au moment où l’on commence à regarder de l’avant. Il est normal aussi à ce stade d’éprouver de la peur, ce qui témoigne du fait que l’on regarde plus en avant que vers le passé.

Acceptation

On choisit progressivement d’expérimenter le changement proposé et l’on y découvre certains des bénéfices annoncés, peut-être d’autres, ce qui nous encourage à poursuivre la démarche.

Satisfaction

Le changement a porté ses fruits; l’expérimentation s’est muée en maîtrise du changement.

Chacun a sa courbe

Nous ne sommes pas égaux face au changement et selon le type d’évolution et la personnalité, les différents sentiments prendront plus ou moins d’importance. Ainsi, selon le contexte, on pourra traverser une longue période de déni ou au contraire accepter rapidement et avec enthousiasme le changement.

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