« Allez, vous allez ramer de 9h à 22h et vous allez aimer ça ! »
« Franchement, on a toujours mené nos projets de cette manière, et regarde, nos concurrents ne font pas mieux ! Alors vraiment, pourquoi vouloir plus ? »
Si vous n’avez pas vraiment d’opinion sur ces phrases, et si vous doutez de leur capacité à envoyer des projets de changement dans le mur chacune à leur manière, alors lisez la suite !
L’atelier ChangeStorming du 17 Novembre a été l’occasion de nous familiariser, de jouer avec cette de notion de « sens de l’urgence », popularisée par l’auteur et professeur John Kotter. Plutôt que de la définir, situons-là entre l’auto-complaisance « inertie » et la frénésie « brassage de vent ». Bien que positionnés sur des extrêmes, ces deux modes de fonctionnement, souvent inconscients, ont un dénominateur commun : l’échec. Tout est donc question de dosage, et surtout de rééquilibrage pour que notre bateau « Changement » ne prenne pas l’eau ou ne déchire pas ses voiles…
Comment détecter le mode de fonctionnement ?
C’est souvent à partir de petites phrases des uns et des autres, qui apporte un signifié sans l’exprimer pour autant, qui peuvent nous mettre sur la piste du mode de fonctionnement en place, pour l’équipe comme pour le leader du changement. Cela peut d’ailleurs se vérifier aux actions qui accompagnent ses mots, les actes du leader comme des membres de l’équipe.
Détecter ces modes de fonctionnement fut donc notre premier exercice de la soirée.
Quelles actions mettre en œuvre pour tendre vers le sens de l’urgence ?
Nous connaissions déjà les supers pouvoirs des briques Lego, nos Changestormers de ce soir ont testés ceux des …Playmobils pour réfléchir sur les rapports entre leader de projet et équipe dans les différentes configurations possibles, et leurs risques quant à la réussite d’un projet de changement :
- Leader tyrannique hyperactif face à une équipe tétanisée par la peur,
- Leader fier de montrer son hyper-implication en laissant son équipe complètement désorganisée à vau-l’eau,
- Leader comme équipe tournés vers les réussites passées, générant l’immobilisme.
Puis, il fût temps de se jeter à l’eau et de se mettre dans la peau d’un consultant missionné pour tenter de faire parvenir le leader comme l’équipe à ce sens de l’urgence. Comment s’y prendre ?
Quatre axes principaux furent explorés :
- Redéfinir le rôle du leader puis l’accompagner,
- Donner envie aux équipes et canaliser les énergies du groupe,
- Apporter expériences externes et ouvertures sur le projet,
- Rompre la monotonie du projet, en tentant, parfois de générer des crises maîtrisées, avec la précaution du chimiste moine-shaolin jouant avec de la nitroglycérine,
La route a été parsemée d’embûches pour nos moussaillons Changestormers mais tous sont arrivés à bon port ! Nous les remercions vivement et espérons les revoir à un prochain atelier !
Enfin, l’importance du renouveau du discours du leader fût abordée pour repartir sur de bonnes bases…
Quant aux détails du thème de l’atelier qui a contribué au fun et à la bonne ambiance de cette contre-soirée beaujolais, nous le réservons pour nos prochains participants !