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Bien souvent ce n’est pas le changement qui fait peur, mais la façon dont il est conduit !

Cette citation de Gérard Dominique Carton dans son livre « L’éloge du changement » montre que si l’on assiste à autant d’échecs dans l’approche du changement, c’est avant tout parce que le facteur humain est sous estimé.

Mettant en avant le décalage entre les promesses des directeurs de projet et la réalité des dispositifs mis en place, l’auteur aborde les aspects humains, psychologiques et managériaux pour réussir le changement.

Le changement, qu’il soit d’ordre individuel, collectif, personnel ou professionnel fait partie intrinsèque de la vie de l’humanité et de son évolution. Notre méconnaissance du facteur humain, voir de son oubli, conduit inévitablement le changement à un constat d’échec. L’auteur appelle « Swing », la représentation du processus de changement dans un graphe Energie / Satisfaction.

Nous intégrons les changements parce qu’ils nous apporte une satisfaction. Notre réflexion dans l’approche du changement doit donc être d’encourager ce sentiment chez nos interlocuteur.

Généralement, nous estimons avoir une relation équilibrée si elle nous satisfait et qu’il nous semble que notre interlocuteur est également satisfait en retour. Lorsqu’une rupture ou une régulation ne correspond pas aux aspirations de notre interlocuteur, le « swing » du changement débute.

Le Swing tente de conceptualiser les étapes psychologiques du changement en partant du postulat que tout changement non désiré par une personne va engendrer systématiquement le déroulement de ces phases chez l’individu :

  • La Résistance : Tout ce qui fait obstacle au travail de la cure, tout ce qui entrave l’accès du sujet à sa détermination inconsciente.
  • La Décompensation : C’est la crise avec effondrement des habitudes de défenses. La situation devient trop difficile à affronter et il ne peut faire face sur le plan émotionnel.
  • La Résignation : C’est le renoncement, le fatalisme, une soumission à ce qui est pourtant désagréable et pénible.
  • L’Intégration : L’intégration désigne le sentiment de satisfaction de l’individu dans la nouvelle organisation qui lui est proposée. Cela vient avant tout du fait qu’il appartient à un collectif dans lequel il est intégré et qui partage notamment la même approche. D’une certaine façon, il commence à faire comme les autres. Il s’approprie les nouvelles pratiques, les applique et les communiquent autour de lui. C’est la fin des résistances.

Faites nous partager vos expériences. Avez vous déjà ressenti que vos interlocuteurs passaient par les étapes du swing au cours d’un changement mal accepté ?

 

 

 

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